Moi, j’aime l’entreprise ! », c’est par ces mots prononcés hier que M. Valls planchait devant le haut patronat (université du Medef). « En évinçant Montebourg, Hollande soigne l’Europe, les entreprises« titre le site Capital.fr.
Moi, j’aime que les choses soient claires et, dans mon esprit, elles le sont : il n’y a rien à attendre de ce socialisme-là ! Pour ceux qui nous connaissent cela ne peut les surprendre. Mais il est bon de rappeler combien les hommes politiques, de tous bords, nous trompent sans vergogne.
Moi, je trouve que leurs communicants possèdent cette indéniable aptitude à préparer des éléments de langage aptes à subjuguer les gogos. Ils sont forts. Louons leurs centres de formation et tous leurs professeurs pour avoir sut faire pousser la graine.
Moi, j’admire tous ces médias qui, dans leur liberté d’information frelatée, uniformisent nos pensées. Ils se font l’écho des dominants du moment, plus particulièrement de ces mondes du pouvoir politique, de l’industrie et de la finance.
Moi, à ma façon, je tiens à marquer ma surprise sur ce peuple qui, malgré toutes les souffrances qu’il endure, reste étonnamment patient et discipliné. Heureusement que, de temps à autre, on entend Nicolas chanter que la Commune n’est pas morte !
Moi, moi… oui moi j’ai volontairement commencé les paragraphes par ce mot complètement déifié par une société qui l’affectionne particulièrement. Elle en a fait son credo afin de hisser l’égoïsme au rang d’une vertu. Moi – encore moi – je n’aime pas. Pas plus d’ailleurs que je n’aime Valls et tous les corps constitués qui l’entourent et qui l’accompagnent.
Et vous ?
Moi (aussi), je vous rejoins dans cette analyse générale de la société et de ceux qui la dirigent?
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Les propos du nouveau ministre de l’Économie, un certain Macron, vont bien dans le sens de ce socialisme que vous dénoncez : « Nous pourrions autoriser les entreprises et les branches, dans le cadre d’accords majoritaires, à déroger aux règles de temps de travail et de rémunération. C’est déjà possible pour les entreprises en difficulté. Pourquoi ne pas étendre à toutes les entreprises, à condition qu’il y ait un accord majoritaire avec les salariés ? »
Édifiant !
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Sans aucun doute : la justification politique de ces propos est marquée par leur permanence et leur répétition, mais pas seulement. Il s’agit aussi, pour le président, son premier ministre et le ministre de l’Eco, d’une opération de communication tous azimuts : montrer qu’ils sont en phase face au trublion et ex-ministre Montebourg. C’est un aspect ponctuel mais, en ces temps de difficultés économiques, ils veulent nous faire croire que le navire est bien gouverné. Je vais en parler à mon voisin chômeur. Je doute qu’il soit de cet avis !
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